L’affaire Griveaux, loin d’être anecdotique, est importante à bien des égards, et notamment de par les réactions qu’elle suscite. Entre autres choses, ces réactions révèlent – ou plutôt réveillent – des lignes de fracture pré-existantes, qui n’attendaient qu’un déclic pour refaire surface.
Parmi ces fractures, l’une des plus fortes concerne l’espace numérique. Elle met en lumière des écarts, voire des antagonismes, sur différentes conceptions de la liberté au sein de cet espace, mais aussi au-delà de celui-ci. Ces divergences de points de vue méritent un débat public sérieux.